
Pierrefonds durant la première guerre mondiale
Durant les combats, la vie quotidienne des soldats était déplorable (manque d’hygiène, perspective des combats, absence des proches, violence des combats…). A l’arrière-front, il était aussi nécessaire pour les combattants de se reposer dans des espaces de détente situés dans le château où ils pourraient réfléchir à autre chose qu’au combat… (loisirs sportifs et artistiques, représentations théâtrales, concerts…) ; les lettres et cartes des proches permettaient de remonter le moral des soldats.
Le 31 août 1914, les troupes anglaises mélangées à des colonnes d’évacués traversent Pierrefonds afin de se rendre à Crépy-en-Valois. Quelques actes de brutalité ou des pillages de maisons fermées ont lieu.
Dans la soirée de ce même jour, la 7ème et 13ème division de la brigade allemande entre dans Pierrefonds. La population les confond avec les troupes anglaises.
Le 12 septembre, les derniers occupants fuient les troupes françaises et quittent ainsi Pierrefonds.
Le 10 septembre 1914, la 18ème division allemande passe par Pierrefonds. A alors lieu un accident entre un convoi de ravitaillement égaré du 115ème d’infanterie française et des éléments allemands postés dans un cimetière. Un conducteur meurt, un autre est blessé et trois chevaux sont tués.
Pendant la 1ère Guerre Mondiale, la ville de Pierrefonds est occupée par les soldats allemands. Un parc d’aviation allemand est installé à un kilomètre de Pierrefonds. Les pilotes d’avions logent à Pierrefonds.
Le 12 septembre 1914, au lendemain des batailles de la Marne et de l’Ourcq, puis du reflux des forces de l’Empire germanique au-delà de l’Aisne, Pierrefonds redevient français.
Pierrefonds, toujours soumis à la menace de bombardements de l’aviation allemande, vit au gré de ces mouvements de troupes, des cérémonies, des entrainements physiques et exercices militaires.
Dès le début de la guerre, le prieuré, propriété transformée en hôpital, accueille les soldats blessés. Quatre mille quatre-cents soldats y sont soignés entre le 16 et le 21 septembre 1914.
Gustave Adolphe Clément Bayard, élu maire de Pierrefonds le 14 juin 1914, quitte le village en août pour transformer des locaux en usine d’armement. Il revient à Pierrefonds en juin 1916.
Au retour de la population, des problèmes de communication et de ravitaillement surgissent. Le conseil municipal réclame l’ouverture d’une boulangerie et de magasins pour répondre aux besoins des habitants.
Les Pétrifontains (habitants de Pierrefonds) attendent avec impatience le retour de la paix et des touristes.
Le 30 mars 1918, les habitants de Pierrefonds commencent à quitter les environs en raison de l’offensive du 21 mars. L’ordre d’évacuation est donné le 11 juin, ce qui oblige les civils à se diriger vers la Gare de la Croix- Saint-Ouen où ils seront envoyés en direction des côtes du Nord.
Manon, Léa, Ryan et Eva.