Le règne des graffitis
Au château de Pierrefonds, dans des pièces qui ne font pas partie des salles ouvertes au public, nous avons découvert de nombreux graffitis créés pour la plupart par les poilus. Pour laisser une trace de leur passage, ils se sont inspirés d’un lieu, d’une envie, d’une pensée, d’une femme ou de leur régiment.
« LE CHEVALIER » SPECIAL
Nous avons nommé ce graffiti ainsi puisque, comme vous pouvez le constater il est assez "spécial". En effet, sur place nous avons remarqué un détail surprenant : des soldats se sont amusé à gratter la pierre au niveau de la partie génitale de ce dernier.
La Princesse
Cette princesse regroupe donc quelques éléments des contes de fées (sa coiffe et sa longue robe), sa fine silhouette est orientée face à ce que l’on suppose être la fenêtre de la tour où elle doit être enfermée. Nous pouvons ainsi supposer qu’elle attend impatiemment son prince. Ce graffiti nous ramène directement en enfance et il a dû permettre au soldat de penser à autre chose que la guerre.
Les deux rois
Ce graffiti montre bien que le soldat qui l’a réalisé a pris le temps de le faire, nous pouvons le deviner grâce à l’essai toujours visible à la droite du dessin final. Nous pouvons supposer que son auteur a recouvert volontairement le visage de son premier graffiti puisqu’il s’entraînait et qu’il n’était pas ravi du résultat.
La Reine
Ce graffiti représente une reine, elle a été dessinée de profil, cette femme fait encore une fois partie des éléments importants du château comme les nombreux graffitis de rois représentés. On peut supposer qu’en réalisant cette personne, le soldat pensait à une femme importante pour lui qui lui manquait et il l’a représentée comme étant sa reine.
Le Roi
Ce roi est représenté avec une imposante couronne et des cheveux mi-longs, on peut aussi constater que le graffiti n’est pas totalement terminé. Nous pouvons le voir avec le visage du roi qui n’est pas défini avec des yeux, une bouche, nous pouvons juste observer la délimitation du visage avec un nez et un menton.
Article réalisé par Romane Cholet, Enzo Donada, Chloé Duchêne.