
Petit coup d’œil sur le quotidien des soldats (1914-1918) à travers les graffitis
Loin de leur famille et de leur confort, les soldats luttaient sans cesse pour ne pas perdre la raison. Les graffitis étaient un moyen pour eux d’extérioriser leurs manques et leurs frustrations. Durant ce temps, ils dessinaient au charbon, au crayon de papier ou avec tout ce qui était à leur disposition comme un couteau, une pierre ou un briquet, ce qui leur permettait donc de graver dans la pierre.
La femme, l’être aimée restée au pays :
Le soldat s’exprime à leur sujet en les représentant, souvent de manière sensuelle, dénudées évoquant de façon éloquente leurs désirs sexuels insatisfaits.

Les loisirs, piliers du soldat pour garder la raison :
Face à l’horreur qu’était devenu leur quotidien dépourvu de loisirs, les soldats engagés dans la guerre cherchaient à exprimer leur besoin de s’évader, que ce soit en musique ou en pratiquant un sport, comme le démontre le graffiti d’un homme tirant à l’arc ou bien celui d’un début de partition de musique.

Du tabac et des cigarettes, en quantité égale aux balles de fusil...
Le tabac jouait un rôle important dans la vie du soldat pour lui permettre de supporter l’enfer des tranchées. C’est la raison pour laquelle le tabac est si souvent le support de graffitis à travers les pipes et les cigarettes fumantes. Les hommes sont aussi parfois représentés avec une cigarette ou une pipe à la bouche.

LANCELIN Clara, HATIL Noémie, MONGO Paule, MIGNOLET Charlotte